Un long calvaire, suivi d'un "pacte de silence" : les parents d'Inaya ont été condamnés jeudi à 30 ans de réclusion chacun lors de leur procès en appel pour la mort de la fillette, dont ils avaient dissimulé le décès pendant plus d'un an, a-t-on appris auprès des avocats.
Même part de responsabilité. En première instance en 2015, Grégoire Compiègne avait été condamné à 30 ans et Bushra Taher-Saleh à 20 ans mais la cour d'assises de Seine-Saint-Denis a estimé, comme l'avocat général, que la responsabilité du père dans la mort d'Inaya n'était pas supérieure à celle de la mère. Les peines prononcées vont au-delà des réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé 20 à 25 ans de réclusion à l'encontre de chacun des parents.