Les nouveaux programmes scolaires seront dévoilés la semaine prochaine

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N.M. avec AFP , modifié à
Le Conseil supérieur des programmes a travaillé sur ces programmes qui entreront en application en septembre 2016. 

Les nouveaux programmes scolaires applicables à la rentrée 2016 du CP à la troisième seront dévoilés la semaine prochaine, a indiqué vendredi la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, lors d'un déplacement dans un collège en Haute-Garonne.

La validation du Conseil supérieur des programmes. "La semaine prochaine, je serai amenée à rendre publics les nouveaux programmes puisque le Conseil supérieur des programmes y a travaillé, et à les valider", a-t-elle dit. "Dans ces nouveaux programmes, on trouvera d'ores et déjà un certain nombre d'exemples d'interdisciplinarité possibles, matière par matière". Le Conseil supérieur des programmes, créé en 2013 et composé d'experts, d'enseignants et de parlementaires de gauche comme de droite, a pour mission d'élaborer les programmes scolaires. Ces derniers ne sont plus annuels mais sur des cycles de trois ans (CP-CE2, CM1-6e, 5e-3e).

Polémique autour de l'histoire. Si l'élaboration des textes de maternelle a été plutôt consensuelle, les projets de programmes pour l'école élémentaire, et surtout pour le collège, publiés en avril, ont nourri de vives polémiques. Leur version définitive est donc très attendue. L'histoire a été la cible des polémiques les plus virulentes. Certains ont reproché aux textes de remplacer l'enseignement de la chrétienté par l'islam. En réalité, l'islam sera enseigné en cinquième, comme c'était déjà le cas. Le judaïsme et la chrétienté seront toujours enseignés en sixième, car les programmes, contrairement à ce qui a parfois été dit, sont chronologiques. D'autres ont critiqué une distinction entre les périodes obligatoires et celles au choix de l'enseignant, dont les Lumières.

Une démission. La déléguée des Républicains à l'éducation, la députée Annie Genevard, a présenté sa démission du CSP en août, regrettant "la précipitation dans laquelle le conseil travaille en permanence" et dénonçant l'"indépendance de façade qui dissimule mal la tutelle permanente du cabinet (de la ministre)".