Les ménages Français ont consommé moins de viande en 2017

En moyenne, les Français consomment de moins en moins de viande (image d'illustration).
En moyenne, les Français consomment de moins en moins de viande (image d'illustration). © MARTIN BUREAU / AFP
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M.R. , modifié à
La consommation de viande continue de décroître en France en 2017, pour la troisième année consécutive. Seules les saucisses et la volaille progressent encore.

Pour la troisième année consécutive, la consommation de viande de toutes espèces et sous toutes ses formes poursuit sa baisse en 2017, selon la synthèse annuelle du ministère de l'Agriculture rendue publique lundi.

Les Français mangent globalement moins de viande. Quelle soit fraîche ou surgelée, sous forme de charcuterie ou hachée, la viande est de moins en moins consommée par les Français. Seule la consommation de poulet s'est accrue de 2,2% sur un an. Dans le détail, malgré des prix relativement bas par rapport aux autres, la viande de porc continue son repli (-4,9% en 2017). Néanmoins, cette viande continue de "représenter presque la moité des achats totaux de viande par les ménages".

Repli pour les viandes rouges. Les achats de viande de bœuf se réduisent quant à eux à un rythme similaire à celui de 2016 (-2,7% sur l'année). Malgré un repli saisonnier en fin d'année, les quantités de viande fraîche de veau ont baissé mais moins que les deux années précédentes (-3,3 % en 2017 après -4,2 % en 2016 et -6,5 % en 2015).

Les saucisses toujours en hausse. Les achats de produits élaborés comme les saucisses (+3,5%) retrouvent de la vigueur tandis que ceux de charcuterie et de jambon (-2,2% en 2017) accentuent leur repli en volume. Néanmoins le budget des ménages consacré au jambon progresse de 0,4% sur un an et le jambon reste le produit carné le plus consommé.

La volaille en progression. Les achats de viande de volaille fraîche cèdent un peu de terrain dans un contexte de prix en progression plus marquée. Les produits élaborés à base de volaille progressent plus rapidement (+3%, après +1,4% en 2016), et ce malgré un prix moyen en hausse (+1%). Les quantités de poulet sont, quant à elles, en légère hausse (+0,5%).