"Il est flou le variant. C'est vraiment les mêmes symptômes que le Covid, et est-ce que c'est vraiment plus dangereux ou moins dangereux, on ne sait plus…", témoigne une habitante de Bagneux interrogée par Europe 1, samedi matin. Dans cette ville des Hauts-de-Seine, où un cas du variant britannique du coronavirus a été détecté chez une animatrice en milieu scolaire, placée à l'isolement, un dépistage massif vient d'être lancé. Et devant la salle des fêtes, la file d'attente est déjà longue.
Beaucoup sont venus en famille. "C'est surtout l'histoire de la rapidité de propagation", qui inquiète une autre femme. "La personne qui a été contaminée n'a pas été en Angleterre, donc peut être qu’elle a été au contact de quelqu’un qui l’a été…" Franck, dont la fille est scolarisée dans l'une des écoles où travaille l'animatrice contaminée et qui fait partie du public prioritaire pour se faire tester, abonde : le but est de "rassurer la famille, et nous-mêmes au passage."
Le mot d'ordre : rassurer
Tout faire pour rassurer la population, c’est le mot d'ordre de la maire, Marie Hélène Amiable. "Il n’ y a pas de variante britannique détectée dans (les) contacts" de l'animatrice testée positive en décembre, assure-t-elle. "Il s'agit de pouvoir, avec cette grande campagne rassurer tout le monde, et bien sûr en cas de cas positif isoler tout de suite les personnes, c'est ça qui est important : d'être efficace."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Vaccins contre le Covid-19 : que sait-on vraiment de leurs effets secondaires ?
> Que sait-on des "Covid longs", ces patients qui vivent l'enfer ?
> Ces trois facettes du coronavirus dont vous n’avez peut-être pas entendu parler
> Quand est-on cas contact ? Et autres questions que l'on se pose tous les jours
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
Le centre, qui pouvait tester 600 personnes samedi, en avait déjà accueilli 200 à la mi-journée. Cette campagne de dépistage va durer toute la journée, mais aussi lundi et mardi.