Jean-Louis Servan-Schreiber
  • Copié
G.P.
Sur Europe 1, l'ancien patron de presse avoue être devenu "allergique" à l'actualité.
INTERVIEW

Les Echos, L'Express ou encore L'Expansion. Autant de magazines qu'a dirigés Jean-Louis Servan-Schreiber. Pour autant, l'homme de médias confesse dans son dernier livre, Fragments de lucidité, être devenu "quasiment allergique à l’actualité".

"Ce n'est pas si mal de prendre ses distances". "L'allergie naît de l'excès". Pour Jean-Louis Servan-Schreiber, il y a "trop d'info". Selon le journaliste, la conséquence directe de cette surabondance est que, à quelques exceptions près, les actualités sont noyées les unes avec les autres et rien ne ressort. "On produit trop d'informations. Ce n'est pas un crime, il y a une demande pour ça", constate Jean-Louis Servan-Schreiber dans Europe 1 social club. "Mais à titre individuel, ce n'est pas si mal de prendre ses distances", affirme l'homme de médias.

Quelle hiérarchie pour l'information ? En plus de produire trop d'informations, Jean-Louis Servan-Schreiber questionne leur qualité. "Dans certaines newsletters américaines, les découvertes de santé viennent toujours en tête devant les événements politiques", déplore ainsi l'ancien patron de presse. "Ils ont compris que si ça concerne les gens, cela marche".