Interdiction du portable au collège : un texte "au cours des prochaines semaines"

Selon plusieurs syndicats de parents d'élèves, une telle interdiction serait difficile à mettre en place (photo d'illustration).
Selon plusieurs syndicats de parents d'élèves, une telle interdiction serait difficile à mettre en place (photo d'illustration). © FRED DUFOUR / AFP
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avec AFP , modifié à
"On laissera aux collèges le soin de choisir entre plusieurs modalités d'interdiction qui vont de la plus souple à la plus dure", a précisé le ministre de l'Éducation, lundi. 

Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a confirmé lundi que les téléphones portables seront interdits au collège l'an prochain et que cette mesure sera l'objet d'un article législatif "au cours des prochaines semaines".

Un article législatif à venir. Conformément à ce qu'il avait déjà annoncé, les téléphones portables "seront interdits à partir de septembre prochain dans les collèges non seulement en classes mais aussi dans l'établissement", a dit le ministre de l'Éducation nationale sur France Inter. "Ce sera l'objet d'un article législatif (...) au cours des prochaines semaines", a-t-il précisé, "pour que ce soit juridiquement bien assis". "On laissera aux collèges le soin de choisir entre plusieurs modalités d'interdiction qui vont de la plus souple à la plus dure", a précisé Jean-Michel Blanquer.

"Un petit sac spécifique" ? Les collèges pourraient ainsi choisir d'interdire aux élèves de venir avec leur portable à l'école, selon le ministre. "La version la plus souple, comme cela existe aussi dans certains collèges, c'est de pouvoir l'enfermer dans un petit sac spécifique à l'intérieur du cartable pour pouvoir le ressortir s'il y a des usages pédagogiques, s'il y a des urgences", a-t-il souligné. 

Plusieurs syndicats et parents d'élèves jugent cette mesure très difficile à mettre en place. Les règlements intérieurs des établissements interdisent l'usage des portables en classe. Mais pas dans l'enceinte d'un collège car cela revient à attenter aux libertés publiques. Il faut donc une modification de la loi.