Grippe aviaire : déjà plus de 200.000 canards abattus, 400.000 en passe de l'être

Plus de 200.000 canards ont déjà été abattus. Photo d'illustration.
Plus de 200.000 canards ont déjà été abattus. Photo d'illustration. © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP , modifié à
104.000 canards ont notamment fait l'objet d'abattages préventifs autour des foyers de contamination identifiés, pour endiguer la progression de la grippe aviaire dans les élevages

Plus de 200.000 canards ont déjà été abattus en France pour endiguer la progression de la grippe aviaire dans les élevages et autour de 400.000 sont en passe de l'être, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Agriculture.

Quelque 100.000 canards ont été abattus à l'intérieur des foyers de contamination identifiés, principalement dans le Sud-Ouest, tandis que 104.000 ont fait l'objet d'abattages préventifs autour de ces foyers, a indiqué à l'AFP le chef des services vétérinaires et directeur général adjoint de l'alimentation Loïc Evain. "Il en reste à peu près 400.000 à abattre" préventivement, un "nombre susceptible d'évoluer."

61 foyers de grippe aviaire en France

Le dernier bilan du ministère de l'Agriculture fait état de 61 foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (communément appelée grippe aviaire) en France au 1er janvier, dont 48 dans les Landes qui compte un grand nombre d'exploitations d'oies et canards destinés à la production de foie gras.  Les autorités ont décidé d'abattre préventivement l'ensemble des volailles élevées dans un rayon d'un kilomètre autour d'un foyer identifié. Entre un et trois kilomètres autour du foyer, "tous les palmipèdes claustrés ou non" sont abattus, de même que les autres types de volailles "quand elles ne sont pas claustrées", a précisé Loïc Evain.

"On est face à un épisode exceptionnel avec un virus très très contagieux" qui "touche des élevages de plein air mais pas seulement", a souligné le responsable ministériel. "Des experts sont réunis en ce moment même" pour évaluer la situation, a-t-il poursuivi: "Si la propagation du virus continue, il faudra qu'on prenne des mesures encore plus drastiques." Ces mesures seront "fondées sur une base scientifique, absolument indispensable pour expliquer aux éleveurs concernés la pertinence des décisions que l'on prend", a-t-il spécifié.