Gaz, électricité, médicaments : ce qui change au 1er août

Les tarifs du gaz augmentent, tandis que quatre médicament contre Alzheimer cessent d'être remboursés.
Les tarifs du gaz augmentent, tandis que quatre médicament contre Alzheimer cessent d'être remboursés. © AFP / Montage Europe 1
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Hausse des tarifs du gaz mais baisse de ceux de l'électricité, déremboursement de médicaments contre Alzheimer et prolongement de l'encadrement des loyers : voilà les changements à retenir du 1er août.

Chaque premier du mois apporte son lot de changements plus ou moins importants et le 1er août ne déroge pas à la règle. Pour éviter que ces nouveautés ne vous prennent de cours au retour des vacances, Europe 1 récapitule les quelques modifications à noter.

Hausse des tarifs réglementés du gaz

Après un bond de plus de 7% en juillet, les tarifs réglementés du gaz augmentent de 0,2 % en moyenne en août. Dans le détail, la hausse est de 0,1 % pour le gaz pour la cuisson et pour une double utilisation cuisson et eau chaude, et de 0,2 % pour le chauffage.

Baisse des tarifs réglementés de l'électricité

Les tarifs réglementés de l’électricité vont, eux, baisser de 0,5 % pour les particuliers, comme l'a recommandé de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). En revanche, ils augmentent de 1,1% pour les petits professionnels.

Déremboursement de médicaments pour l'Alzheimer

Comme annoncé fin mai par le gouvernement, à partir du 1er août, quatre médicament prescrits contre la maladie d'Alzheimer cessent d'être remboursés. Il s'agit de l'Aricept, l'Ebixa, l'Exelon et le Reminyl (ainsi que leurs génériques), dont l'efficacité était jugée trop faible et les effets secondaires trop importants, par la Haute autorité de santé. Jusqu'ici ils étaient pris en charge à 15% par la Sécurité sociale. Le déremboursement, soutenu par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, devrait permettre d'économiser 90 millions d'euros par an.

Reconduction de l'encadrement des loyer

C'est un arrêté plus administratif qu'autre chose : l'encadrement des loyers est prolongé pour les 28 "zones tendues", qui regroupent 1.149 communes, autorisées à expérimenter la mesure : Paris, Lille, Bordeaux, Grenoble, La Rochelle, Lyon, Marseille - Aix-en-Provence, Montpellier, Nice, Strasbourg, Toulouse, Nantes, Toulon, Annecy, Ajaccio, Bastia, Bayonne, Meaux, Menton, Saint-Nazaire, Sète, Draguignan, Thonon-les-Bains, Arles, Beauvais, Biarritz, Fréjus, Annemasse, Arcachon.

Dans la réalité, seules les communes de Lille et Paris ont déjà appliqué l'encadrement des loyers, mais le tribunal administratif a annulé son application dans les deux cas en 2017. L'entrée en vigueur de la loi Elan pour le logement, en fin d'année, devrait permettre aux deux grandes villes de réessayer.