Garde d'enfants : l'offre d'accueil des tout-petits stable, diminution des congés parentaux

Les moins de trois ans restaient encore le plus souvent et la majeure partie du temps gardés par leurs parents.
Les moins de trois ans restaient encore le plus souvent et la majeure partie du temps gardés par leurs parents. © DIDIER PALLAGES / AFP
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avec AFP , modifié à
En 2015, l'offre d'accueil des tout-petits a légèrement progressé avec 56,6 places théoriques pour 100 enfants de moins de 3 ans, contre 56,1 en 2014.

L'offre d'accueil des enfants de moins de trois ans est restée stable en France, la création de places en crèches compensant légèrement une baisse du recours aux assistantes maternelles, selon le rapport annuel de l'Observatoire national de la petite enfance. Au 1er janvier 2017, la France (y compris Mayotte) comptait 2,3 millions d'enfants de moins de trois ans, soit 32.000 de moins par rapport au 1er janvier 2016, selon ce rapport présenté par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), rendu public mardi.

Un peu plus de places qu'un an auparavant. En 2015, l'offre d'accueil des tout-petits a légèrement progressé avec 56,6 places théoriques pour 100 enfants de moins de 3 ans, contre 56,1 en 2014 ou 47,6 places en 2006, première année de calcul de l'indicateur. Dans le détail, on recensait pour 100 enfants 33,1 places chez les assistantes maternelles (qui gardent les enfants chez elles), 17,8 places en crèche, moins de deux places pour la garde à domicile, et environ quatre places en maternelle. 

La garde parentale encore majoritaire. Néanmoins, avec 312.400 assistantes maternelles en exercice en 2015 (-4% par rapport à 2014), la baisse du recours à ce mode de garde, le plus fréquent après la garde parentale, s'est confirmée. L'accueil collectif (crèches, haltes-garderies...) a dans le même temps continué de progresser avec 428.500 places proposées en 2015, soit 106.000 de plus qu'il y a dix ans. Les moins de trois ans restaient encore le plus souvent et la majeure partie du temps gardés par leurs parents (61%), essentiellement par les mères en 2015. Environ 3% étaient gardés par un grand-parent. 

Moins de congés parentaux. A fin 2016, le nombre des bénéficiaires d'aides versées pendant le congé parental avait diminué à 410.800, soit une baisse de 10% en un an, qui peut s'expliquer par la réforme du congé parental de 2015, visant notamment à mieux le répartir entre les deux parents. Les pères ne représentaient que 4,4% des bénéficiaires (contre 4,2% en 2015).