Forcené abattu en Isère par des policiers : un seul tir mortel

L'homme a été tué par la police vendredi, appelée pour un conflit de voisinage.
L'homme a été tué par la police vendredi, appelée pour un conflit de voisinage. © JEAN PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Sur les trois balles qui l'ont atteint, une seule a été fatale au forcené abattu par des policiers à Échirolles vendredi, a annoncé le parquet.

Une seule balle lui a été fatale. Le forcené abattu par des policiers à Échirolles, en Isère, vendredi soir est décédé d'un tir mortel sur les trois qui l'ont atteint, d'après les résultats de l'autopsie réalisée lundi, a indiqué le parquet de Grenoble. "Trois tirs l'ont atteint au tronc sur les cinq coups tirés. Un tir a été mortel. Il est entré par la clavicule gauche et a touché l'aorte" de cet homme de 51 ans, a précisé le parquet. Des prélèvements sanguins ont été aussi faits pour mener des expertises toxicologique et alcoolémique. Tout comme pour les expertises balistiques, les résultats sont attendus dans "un délai relativement court", a-t-on précisé de même source.

Un conflit de voisinage. Vendredi soir, cinq fonctionnaires de la sécurité publique sont intervenus pour un différend de voisinage dans un quartier pavillonnaire de cette ville de l'agglomération grenobloise. Ils ont ouvert le feu sur un homme, apparemment en état d'ivresse, qui les avait d'abord menacés avec une machette avant de sortir une arme de derrière son dos. L'arme brandie par le quinquagénaire devant les policiers a été retrouvée et il s'agit d'un pistolet d'alarme. Placés en garde à vue vendredi soir, les cinq policiers ont été relâchés samedi en début d'après-midi. Le procureur de Grenoble a saisi l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la police judiciaire.