Fillettes tuées dans l'Ain : la piste de l'infanticide privilégiée

Les policiers s'oriente vers la piste de l'infanticide (image d'illustration).
Les policiers s'oriente vers la piste de l'infanticide (image d'illustration). © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
Après la découverte de deux fillettes mortes au côté de leur mère et de leur frère aîné toujours dans un état critique mardi, les enquêteurs privilégient la piste de l'infanticide.

La piste de l'infanticide était privilégiée mercredi au lendemain de la découverte dans l'Ain des corps de deux fillettes gisant près de leur mère inanimée et de leur frère aîné dans un état critique, a indiqué le parquet mercredi.

"La piste de l'infanticide est privilégiée". "La mère des enfants est toujours hospitalisée et n'a pas pu encore être entendue, mais la piste de l'infanticide est privilégiée par les enquêteurs", a indiqué le procureur de la République de Bourg-en-Bresse Christophe Rode. L'état de santé de l'enfant de 11 ans, hospitalisé à Genève et présentant, comme ses sœurs, des blessures à la gorge à l'arme blanche, "est toujours très préoccupant". Il n'a pas non plus pu être auditionné.

Des blessures à l'arme blanche. La macabre découverte est survenue mardi en début d'après-midi dans un petit pavillon d'un quartier résidentiel tranquille de la commune de Saint-Genis-Pouilly, dans le pays de Gex, frontalier avec la Suisse. "On ne sait pas encore si les blessures à l'arme blanche ont causé la mort des deux fillettes, âgées de 2 ans et 7 ans, ou si d'autres actes ont été commis, étouffement, ingestion de médicaments...", a relevé Christophe Rode, ajoutant qu'il s'agissait d'une famille qui n'avait "jamais fait parler d'elle auparavant". L'autopsie des deux petites filles doit être réalisée ce mercredi à Lyon.

Une enquête ouverte. C'est une voisine de la famille qui avait alerté mardi les secours. Le père des enfants se trouvait alors sur son lieu de travail en Suisse. L'enquête a été confiée à la section de recherches de Lyon.