EXCLUSIF - Interpellation de l'homme suspecté d'avoir agressé Marie à Paris : "J'attends de l'identifier"

Marie Laguerre doit identifier l'homme suspecté d'être l'auteur de son agression mercredi.
Marie Laguerre doit identifier l'homme suspecté d'être l'auteur de son agression mercredi. © ALAIN JOCARD / AFP
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Salomé Legrand, édité par Anaïs Huet , modifié à
L'homme suspecté d'avoir harcelé et agressé Marie Laguerre le 24 juillet dernier, en pleine rue à Paris, a été placé en garde à vue lundi. La jeune femme de 22 ans, qui doit l'identifier mercredi, s'est confiée au micro d'Europe 1 et l'assure : "porter plainte, ça ne sert pas à rien".

La vidéo avait tourné en boucle sur les réseaux sociaux au mois de juillet. Marie Laguerre, 22 ans, avait publié des images de vidéosurveillance sur Facebook dans lesquelles on voyait un homme la frapper violemment au visage. Il n'avait pas apprécié qu'elle l'envoie balader alors qu'il la harcelait dans une rue de Paris, près de la terrasse d'un café. Lundi, Europe 1 vous révélait qu'un suspect avait été interpellé et placé en garde à vue  au commissariat du 19ème arrondissement, en charge de l'enquête.

Marie Laguerre, 22 ans, agressée pour avoir dit "Ta gueule !" à un harceleur :

"Une bonne nouvelle". Pour la victime, cette interpellation est un soulagement, mais elle tient à rester prudente. "J'attends de l'identifier. Mais si c'est lui, c'est évidemment une bonne nouvelle", confie Marie au micro d'Europe 1. La jeune femme, actuellement en vacances à l'étranger, doit justement se rendre au commissariat mercredi pour l'identifier. Selon les informations d'Europe 1, le suspect, âgé de 25 ans, est fiché pour violences avec armes et harcèlement.

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"Un message fort" aux agresseurs. Au-delà de son propre cas, Marie Laguerre voit dans ce placement en garde à vue "l'espoir" qui manquait à certaines femmes victimes de harcèlement de rue et de violences. "Porter plainte, ça ne sert pas à rien", martèle la jeune femme. Pourtant, elle a bien conscience du caractère exceptionnel de son dossier. "J'ai eu de la chance, car je pense que la médiatisation a fortement accéléré l'affaire", avance-t-elle. "Mais si c'est bien lui l'agresseur, ça enverra un message fort à toutes les personnes qui ont des comportements violents envers les femmes."