En 2017, 1.328 disparitions inquiétantes d'enfants ont été recensées

Les fugueurs représentent la majorité des cas traités par les forces de l'ordre.
Les fugueurs représentent la majorité des cas traités par les forces de l'ordre. © DGPN-SICOP
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"Ce chiffre de disparitions grossit année après année : en 2016, on n'en comptabilisait que 687", estime Anne Larcher directrice de l'association 116 000 Enfants Disparus.

La journée mondiale des enfants disparus aura lieu vendredi 25 mai. A cette occasion, l'association 116 000 Enfants Disparus publie les chiffres du ministère de l'intérieur sur les signalements de disparitions de mineurs, comme le relate Le Figaro. L'année dernière, près de 49.422 cas ont été recensés, un chiffre quasi équivalent à celui de 2016. Sur les profils des mineurs disparus, la majorité sont des garçons (52,8%) et la plupart sont âgés de plus de 15 ans (69,4%).

Disparitions inquiétantes en forte hausse. Tous les signalements ne sont pas traités de la même façon par les forces de l'ordre. Les enfants considérés comme fugueurs représentent l'immense majorité des situations avec près de 48.094 cas. Les autres disparitions - 1.328 - sont considérées comme "inquiétantes". "Ce chiffre de disparitions inquiétantes grossit année après année : en 2016, on n'en comptabilisait que 687. Cela pourrait vouloir dire que les forces de l'ordre ont tendance à être plus vigilantes, à ne pas tout de suite penser à une simple fugue, et donc à lancer des recherches de plus grande ampleur", estime dans les colonnes du Figaro Anne Larcher directrice de l'association 116 000 Enfants Disparus.

Accompagnement des familles. Selon cette dernière, un tiers des enfants sont retrouvés rapidement, un deuxième tiers sont retrouvés dans les trois mois et un dernier tiers sont des absences de longue durée. Pour Anne Larcher, des progrès sont encore à faire, notamment au niveau de l'accompagnement des familles.