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Céline Pina, ancienne conseillère régionale PS dans le Val-d'Oise, pointe du doigt les dérives liées à l’islam radical dans certaines banlieues. 
INTERVIEW

Ancienne élue locale, elle s’attaque au "déni" de la classe politique face à la progression de l’islam radical. Dans son ouvrage Silence coupable (éd. Kéro), Céline Pina, invitée lundi soir du Club de la presse dénonce la compromission de certains élus sur ce sujet. 

L’ex-conseillère régionale PS dans le Val-d'Oise s’est également alarmée de la condition des femmes dans certains quartiers, à cause de la progression de l’islam radical. "A moins de 20 kilomètres de Paris, des femmes ne vivent pas comme moi et n’ont pas les mêmes droits que moi", a affirmé Céline Pina.

"La condition pour occuper l’espace public est le voile". L’ancienne conseillère régionale, qui avait vivement critiqué la tenue du Salon de la femme musulmane à Pontoise en septembre 2015, a estimé que de nombreuses femmes n’ont ainsi plus de visibilité dans l’espace public. "Des femmes doivent s’organiser à 20 pour pouvoir aller au bistrot. Elles sont pour ainsi dire "virées" de l’espace public. Dans certains endroits, la condition pour occuper l’espace public est le voile. Et ça se passe ici et maintenant", a-t-elle poursuivi, avant d’évoquer la difficulté pour ces femmes de vivre au quotidien.

"Dans certains quartiers, pour être une femme libre il va falloir rompre parfois avec sa propre famille. Dans certains quartiers, des gens vivent enfermés parce que le seul moyen de vivre tranquille est de s’enfermer avec les enfants dans les appartements. Vous avez ceux qui occupent l’espace public et ceux qui sont invisibles dans les mêmes quartiers", a conclu Céline Pina.