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Europe1.fr , modifié à
Emmanuelle Wargon, ​secrétaire d’Etat auprès de la ministre chargé de la transition écologique et solidaire, réagit aux propos du président de Lubrizol, Eric Schnur, tous deux invités d'Europe 1 mercredi matin. 
INTERVIEW

Les opérations de décontamination se poursuivent sur le site de Lubrizol, près d'un mois après l'incendie qui a ravagée l'usine de Rouen (Seine-Maritime). Invitée d'Europe 1 mercredi matin, Emmanuelle Wargon, ​secrétaire d’Etat auprès de la ministre chargé de la transition écologique et solidaire, a affirmé comprendre l'inquiétude des riverains, tout en se montrant rassurante à l'égard des précautions prises pour la décontamination du site. 

"Transports spécialisés"

"Les riverains ont forcément raison de s'inquiéter, c'est normal. Reste que les opérations sont menées avec énormément de précaution, des transports spécialisés, une unité de traitement qui sait y faire...", a-t-elle assuré. La secrétaire d'Etat succédait à l'antenne à Eric Schnur, président de Lubrizol, qui avait tenu à rassurer les populations locales quant aux conséquences sanitaires de l'incendie. "L'impact de la fumée à court et long terme dépend des produits qui ont brûlés. 90% de ce qui a brûlé est de l'hydrogène et du carbone, des produits à faible toxicité", a-t-il affirmé. 

Evaluations encore en cours

"On n'a trouvé ni dans l'eau potable, ni dans les sols, ni dans l'air, des niveaux de substance au-delà des seuils autorisés", a appuyé la secrétaire d'Etat. Toutefois, "ce n'est pas à lui d'évaluer le risque", a-t-elle poursuivi, rappelant que les évaluations des conséquences sanitaires à moyen et long terme sont encore en cours. Emmanuelle Wargon a ensuite affirmé "apprécier" la volonté d'Eric Schnur d'"être responsable", ainsi que sa promesse de don de 50 millions d'euros au fonds de dédommagement des agriculteurs. "Nous suivrons avec attention sa réalisation."