Adrien Schneider, prêtre à Sélestat, explique la raison qui l'a poussé à regrouper les messes de la commune. 1:21
  • Copié
Mélina Facchin
À Sélestat, dans le Bas-Rhin, toutes les messes de la commune sont regroupées dans une seule église, pour faire des économies d'énergie. De plus, le thermostat a été abaissé de 19 à 15 degrés. Une mesure malgré tout bien acceptée par les paroissiens, qui ont sorti les gros manteaux.

La crise énergétique touche tout le monde… Même les églises ! À Sélestat, dans le Bas-Rhin, toutes les messes de la commune sont regroupées dans une seule église : celle de Sainte-Foy, l'une des trois que compte la ville. Le thermostat y a même été abaissé de 19 à 15 degrés pour l'hiver. Alors les gros manteaux et quelques bonnets sont déjà de sortie durant la messe. "Je suis assez frileux. Personnellement, c'est un peu difficile mais on va bien s'habiller c'est tout", confie un paroissien.

Participer à l'effort collectif

Cette année, en voyant ses factures presque doubler, la paroisse a surtout décidé de regrouper les quatre messes du samedi et dimanche dans une seule et même église. Chaque semaine, une différente.

"Il y avait cette dimension de l'économie, mais aussi du témoignage. Dieu, c'est le Créateur. Et on le voit bien avec les catastrophes climatiques, on est tous dans le même navire et on n'est pas simplement dans l'ordre des idées. Mais on essaye de faire des choses concrètes", philosophe Adrien Schneider, prêtre à Sélestat.

Dans cette démarche, la mesure est bien acceptée par les paroissiens, heureux de participer à l'effort collectif. "Ce serait quand même le comble que les chrétiens soient en reste", commente une croyante. "Pour nous, c'est important d'être toujours au même lieu. Ce qui est important, c'est vraiment de nous retrouver dans la prière et l'eucharistie", ajoute un autre paroissien. Les messes communes dureront ainsi jusqu'en avril prochain.