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Afsané Sabouhi, édité par Laura Laplaud , modifié à
À l'occasion de la journée mondiale du diabète ce dimanche, Europe 1 rappelle un chiffre : en France, plus de 3,5 millions de personnes souffrent de cette maladie. Une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang, et qui nécessite un suivi régulier. Mais avec la crise du Covid-19, et les hôpitaux débordés, les patients se sont souvent retrouvés démunis.

Plus de 3,5 millions de Français de tout âge sont concernés par cette maladie chronique qui nécessite un suivi régulier pour éviter les complications. Mais la crise du Covid-19 et ses conséquences comme les confinements, les plans blancs des hôpitaux, ont mobilisé les établissements de santé sur d'autres priorités que celle du diabète.

Trouver le bon traitement

Chez les diabétiques, la production d'insuline se dégrade progressivement et ne permet pas de réguler le taux de sucre dans le sang. Pour y remédier, les patients prennent des médicaments, mais l'équilibre à trouver est subtil : le bon traitement la bonne dose pour chaque patient, à réguler au fur et à mesure que la maladie progresse.

Le suivi de ces patients atteints de cette maladie a été mis à mal, par la crise du Covid-19 et les reports de consultations. "La plupart de nos lits sont occupés par des patients qui ont des plaies des pieds plus graves et parfois trop graves pour qu'on puisse obtenir la cicatrisation qui aurait sans doute pu être évitée avec un suivi plus rapproché comme on le prodigue habituellement", comme l'explique le Pr Ronan Roussel, chef du service de diabétologie à l'hôpital Bichat à Paris.

Les services de diabétologie mettent les bouchées doubles pour rattraper ces retards de prise en charge. Le Pr Roussel alerte sur un autre effet collatéral du Covid-19, le manque d'activité physique. Or pour un diabétique, c'est aussi crucial que les médicaments pour réguler sa glycémie.