Colère des éleveurs : la quasi-totalité des barrages levés, sauf deux en Bretagne

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C.C avec AFP , modifié à
Les agriculteurs ont abandonné l'essentiel des blocages pour le week-end mais n'excluent pas de revenir à la charge en début de semaine.

Les éleveurs en colère contre la chute des cours ont levé vendredi matin la quasi-totalité des barrages qu'ils avaient installés la veille sur de grands axes routiers dans l'Ouest. Seuls deux points de blocage étaient encore recensés en Bretagne, selon le Centre régional d'information et de coordination routières (CRICR).

Des mesures structurelles réclamées. En tout début de matinée, deux barrages bloquants étaient encore en place sur l'A84, entre Rennes et Caen, à hauteur de Saint-Etienne-en-Coglès, en Ille-et-Vilaine, et sur la N165 entre Nantes et Quimper, à Arzal, dans le Morbihan. Face aux cours très bas qui assèchent leurs trésoreries et menacent pour certains la survie de leurs exploitations, les éleveurs réclament des mesures structurelles, comme l'étiquetage de la provenance de la viande pour les produits transformés et l'arrêt des distorsions de concurrence à l'échelle européenne.

Une reprise la semaine prochaine ? Les éleveurs, qui avaient mis en place mercredi près d'une quarantaine de barrages filtrants ou bloquants sur tout le grand Ouest et poursuivi leur mobilisation jeudi, pourraient reprendre leurs actions la semaine prochaine. "Le problème, c'est que les paysans ont du boulot à faire sur leurs exploitations. Tenir trois, quatre jours, c'est déjà pas mal. L'idée c'est de reprendre le mouvement la semaine prochaine", a affirmé le président de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) de Bretagne, Thierry Coué.