Chasse : 13 morts dans des accidents lors de la dernière saison

Entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, 113 accidents de chasse ont été recensés. (image d'illustration)
Entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, 113 accidents de chasse ont été recensés. (image d'illustration) © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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avec AFP
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage rapporte mardi que 13 personnes sont mortes dans des accidents de chasse lors de la saison dernière, dont 11 sont des chasseurs. 

Treize personnes sont mortes dans des accidents de chasse lors de la dernière saison, un chiffre en baisse par rapport à la saison précédente, a annoncé mardi l'ONCFS, qui s'inquiète toutefois de la multiplication des incidents en milieu périurbain. Entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, le nombre d'accidents de chasse a été de 113, contre 143 lors de la saison précédente. "Ce chiffre est le plus bas jamais observé depuis (...) la fin des années 1990", relève l'Office national de la chasse et de la faune sauvage dans un communiqué.

"Une faute du chasseur". Ces accidents, tous par armes à feu, ont fait 115 victimes, dont 17 non chasseurs. Parmi les 13 personnes décédées, deux d'entre elles n'étaient pas des chasseurs, selon l'ONCFS. En 2016/2017, 18 personnes étaient mortes dans des conditions similaires. "La très grande majorité des accidents mortels restent liés à un manquement aux règles élémentaires de sécurité et en particulier au non-respect de l'angle de sécurité de 30°, à un tir sans identification et à une mauvaise manipulation de l'arme", précise l'ONCFS. "À chaque fois ça a été une faute du chasseur", a précisé Jacques Bouchet, responsable du réseau sécurité à la chasse de l'ONCFS.

Les incidents quant à eux en hausse. "La majorité des accidents sont intervenus lors d'une chasse collective au grand gibier", indique ONCFS. Si le nombre d'accidents baisse, en revanche, celui des incidents, c'est-à-dire "des coups de fusil ou de carabine, des balles qui entrent dans des maisons ou des véhicules (...) augmente", a fait savoir Jacques Bouchet. "On est à plus de 100", a-t-il précisé. Ces incidents sont liés à la présence toujours plus grande de sangliers dans des zones périurbaines, "où les chasseurs n'ont pas l'habitude de chasser", a-t-il expliqué.