Ce que cache (vraiment) la crise de la quarantaine

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G.P. , modifié à
Sur Europe 1, le psychiatre Christophe Fauré a corrigé en détail ce que l'on nomme trop souvent "la crise de la quarantaine".
INTERVIEW

La crise de la quarantaine existe-t-elle vraiment ? Pour le psychiatre Christophe Fauré, le mot "crise" n'est, en tout cas, pas le bon et la période n'est pas juste non plus. C'est davantage "entre 45 et 55 ans" que l'on se remet en cause profondément et que les questionnements sur sa vie surviennent. "Ce n'est pas une question qu'on se pose avec autant d’acuité, de profondeur et d'intensité quand on a 40 ans", a affirmé Christophe Fauré dans Il n'y en a pas deux commeelle mardi.

Le basculement du milieu de la vie. Le psychiatre n'aime pas non plus le mot crise, trop péjoratif. Il préfère évoquer "une étape particulière de transition". Pour se justifier, il explique que seulement quelques personnes "buggent" mais qu'il est naturel de se questionner. "On remet en question toute la personne qu'on a été pendant la première moitié de vie", a-t-il indiqué.

Plusieurs étapes dans la transition. Durant cette période, Christophe Fauré identifie plusieurs étapes. Modification du corps, questionnements professionnels et intimes mais également importants changements familiaux. "C'est l'âge où les enfants commencent à partir", raconte le psychiatre et c'est également une période "où l'on devient parfois le parent de ses propres parents". Des changements qui entraînent "une remise en cause spirituelle fondamentale".

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