Braquage de Cartier à Monaco : arrestation du cinquième homme recherché

bijouterie Cartier, Monaco crédit : YANN COATSALIOU / AFP - 1280
La totalité du butin dérobé dans la boutique Cartier a été rapidement retrouvée. © YANN COATSALIOU / AFP
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avec AFP , modifié à
Trois suspects ont déjà été mis en examen dans cette affaire de braquage à main armée dans une bijouterie de Monaco.

Le cinquième homme qui était recherché après le braquage de la bijouterie Cartier de Monaco samedi dernier a été arrêté en France après cinq jours de cavale, a appris l'AFP vendredi auprès des autorités monégasques.

Le dernier suspect interpellé. "Il a été arrêté en France sur indication de la police monégasque", a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Nice-Matin. Selon le journal, il s'agit d'un jeune de 23 ans, arrêté jeudi à Antibes et originaire de Vallauris comme ses complices présumés, arrêtés quelques heures après le casse grâce au bouclage presque immédiat de la Principauté. Vallauris fait partie des communes de la Côte-d'Azur abritant des quartiers sensibles cumulant des problèmes de chômage, pauvreté et délinquance.

Trois suspects mis en examen. Deux de ces jeunes, âgés de 20 et 25 ans, avaient été présentés au juge d'instruction monégasque dès lundi. Placés en détention provisoire et inculpés pour vol à main armée, recel de vol et destruction de véhicule par incendie, tentatives de vol et vols, ils encourent 20 ans de réclusion.

Le troisième, âgé de 21 ans, a été mis en examen lundi pour vol à main armée en France, où il sera jugé après avoir été interpellé sur la commune de Roquebrune-Cap Martin, en lisière de Monaco. Un quatrième homme qui avait été interpellé au cours du week-end par la police monégasque, frère de l'un des malfaiteurs présumés, a quant à lui été relâché, "son rôle n'étant pas clairement défini", selon le parquet monégasque.

Un butin retrouvé en totalité. Si le butin a été retrouvé en totalité, l'enquête n'est pas complètement terminée sur cette affaire impliquant des jeunes, au casier judiciaire vierge pour certains, et venus pratiquement se jeter dans la gueule du loup en s'en prenant à une boutique de luxe au coeur de Monaco, située sur une place en cul-de-sac en face d'un commissariat.

Interrogé sur un éventuel commanditaire ou intermédiaire pour revendre la marchandise volée, le parquet de Monaco a exprimé lundi son "incertitude" mais assuré en revanche que les procédures de sécurité de la maison de Cartier seraient revues. C'est sur ses indications que les enquêteurs ont réussi à retrouver dans des taillis la troisième et dernière sacoche dans laquelle les malfaiteurs avaient placé plusieurs millions d'euros de bijoux, volés en quelques minutes sous la menace de deux armes de gros calibre.