Bouches-du-Rhône : les pompiers toujours mobilisés à Saint-Cannat pour éviter les reprises de feu

Saint-Cannat crédit : FRANCK PENNANT / AFP - 1280
Le risque de propagation de l'incendie est toujours important d'après les pompiers © FRANCK PENNANT / AFP
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avec AFP , modifié à
Bien que le feu soit stabilisé depuis dimanche soir, 800 pompiers continuent les opérations de "noyage" des lisières de l'incendie pour éviter toute reprise.

Quelque 800 pompiers poursuivaient lundi leurs opérations d'extinction et de contrôle de l'incendie qui a brûlé 800 hectares ce week-end à Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône), et qui est stabilisé depuis dimanche soir.

Un niveau de risque toujours" important". "On reste attentifs aux risques de reprise" du feu, a expliqué le lieutenant-colonel Nicolas Faure, des sapeurs-pompiers du département (Sdis 13), précisant qu'un dispositif serait maintenu pendant "plusieurs jours". Lundi matin, les opérations de "noyage" des lisières de l'incendie se poursuivaient.

Il faut "faire en sorte qu'il n'y ait plus de particules chaudes sous la terre qui pourraient être réactivées par le vent et se propager dans la végétation verte qui n'a pas brûlé", a-t-il ajouté. "Le niveau de risque reste important en raison de la température très élevée et d'un vent de sud qui devrait souffler cet après-midi. On ne prend aucun risque", a-t-il poursuivi.

Sans doute un jet de mégot. Le feu, qui a pris samedi, est probablement accidentel, avait indiqué dimanche soir le parquet d'Aix-en-Provence, évoquant l'hypothèse privilégiée d'un jet de mégot en bord de route. "Nous avons en l'état des investigations menées par la gendarmerie nationale, évacué, a priori, l'hypothèse d'un geste criminel. Nous n'avons aucun élément qui permet de le corroborer", avait précisé le vice-procureur Rémy Avon, ajoutant que "l'hypothèse naturelle, d'un orage de chaleur ou autre, (était) également exclue".

"Au vu de l'endroit d'où c'est parti, on pense que c'est accidentel, il n'y a pas de dispositif de mise à feu qui ait été trouvé", a précisé lundi le lieutenant-colonel Nicolas Faure. "Si on élimine au fur et à mesure" les autres pistes, "l'hypothèse du mégot devient la plus probable", a-t-il poursuivi.

Le feu a pris très vite. "Les gens ne sont pas conscients du danger" : le feu a pris dans "quelques herbes sèches au bord de la route et après, très vite, il a pris un champ. Il a accéléré, et après derrière il y a un massif important et puis il a sauté d'un massif à l'autre", a-t-il détaillé.