Automobile : vers un contrôle technique plus exigeant et plus coûteux

À partir du 20 mai, les automobilistes n'auront que 24 heures pour faire réparer les défaillances dites "critiques" sur leur véhicule.
À partir du 20 mai, les automobilistes n'auront que 24 heures pour faire réparer les défaillances dites "critiques" sur leur véhicule. © MYCHELE DANIAU / AFP
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À compter du 20 mai prochain, le nouveau contrôle technique passera en revue de nombreux points de contrôle supplémentaires, risquant de faire augmenter fortement le nombre de contre-visites.

La réglementation du contrôle technique automobile évolue. À compter du 20 mai 2018, et en vertu d’une nouvelle directive européenne adoptée en 2014, un contrôle plus strict sera mis en place. L’objectif : réduire la pollution automobile et la mortalité routière.

24 heures pour effectuer les réparations nécessaires. De 124 points de contrôle dans le système actuel, la prochaine législation prévoit d’en vérifier 467, répartis en trois catégories de défaillances (mineures, majeures et critiques), comme le rapporte notamment Le Figaro. Pour les défaillances dites "critiques" - telles qu’une absence de liquide de frein, une usure importante des plaquettes ou encore des feux ne fonctionnant pas -, les usagers se verront apposer une vignette stipulant l’obligation de passer une contre-visite, mais surtout n’auront que 24 heures pour effectuer les réparations demandées au risque d’écoper d’une amende de 135 euros.

Des concessionnaires bientôt débordés ? De quoi laisser craindre un engorgement important chez les garagistes à compter du 20 mai. "Nous pensons que près d'un véhicule sur deux pourrait avoir à revenir en contre-visite", pointe Éric Sarfati, président de l’organisme certificateur SGS, toujours dans les colonnes du Figaro. La complexité et la durée du nouveau contrôle technique pourrait également engendrer une hausse des coûts.