Attentats : un "hackathon" sur la sécurité pour aider les autorités

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C'est la mairie de Paris qui avait décidé de cet hackaton deux semaines après les attentats. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP , modifié à
De vendredi à dimanche, des passionnés d'informatique ont travaillé sur des solutions technologiques afin de mieux faire face aux situations de crise.

Des SMS pour alerter, un système pour orienter au mieux les blessés vers les hôpitaux : 400 passionnés ont planché de vendredi à dimanche lors d'un "hackathon" sur la sécurité pour trouver des solutions technologiques aux problèmes rencontrés par les autorités lors des attentats de novembre.

Contacter le 17 par SMS. Pour éviter une saturation des lignes d'appels d'urgence, "on propose une solution qui permet de collecter des données sans intervention humaine, de façon automatisée, universelle, rapide. Aujourd'hui on appelle le 17, demain on peut envoyer des SMS au 17", explique ainsi Jérôme Idelon, porteur du projet SMoS, système géolocalisé d'envoi d'alertes par textos. L'envoi du texto lance une conversation simple par SMS permettant d'identifier la situation (A. Tirs, B. Incendie, C. Agression, etc.), la personne (A. Témoin à distance, B. Témoin sur place, C. En danger, etc.) et de donner des consignes (A. Rester chez soi, B. Pouvons-nous vous contacter, etc.) en attendant une éventuelle intervention.

Plans des lieux publics recensés. Face au besoin, notamment pour les forces de l'ordre, d'avoir des plans de certains lieux, un groupe de travail a conçu, avec l'assistance de l'IGN (Institut national de l'information géographique), un recensement de plans des lieux accueillant du public et de leurs itinéraires d'évacuation.

La gestion des blessés en temps réel. Pour les divers services de secours (hôpitaux, Samu, pompiers..), un groupe de travail a imaginé un système de coordination en temps réel "pour orienter les victimes vers les hôpitaux en tenant compte de leur niveau de charge (...) afin de gagner les quelques minutes qui permettent de sauver des vies", explique son porte-parole Mathieu Anderhalt.