Attaque contre des militaires français : la ministre des Armées condamne "un acte lâche"

Florence Parly crédit : MARTIN BUREAU / AFP - 1280
Florence Parly se rendra au chevet des militaires blessés dans la journée © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Florence Parly a affirmé que "cet acte lâche" "n'entame en rien la détermination des militaires à oeuvrer pour la sécurité des Français". 

La ministre française des Armées Florence Parly a condamné mercredi un "acte lâche" après qu'une voiture a foncé sur des militaires en patrouille à Levallois-Perret, près de Paris, faisant six blessés, dont trois grièvement.

L'auteur est toujours recherché. "Ce matin vers 8 heures, un véhicule a percuté des militaires de l'opération Sentinelle en patrouille à Levallois-Perret. Six militaires du 35ème régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus grièvement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé", a précisé la ministre dans un communiqué. "L'auteur, en fuite, est activement recherché par les forces de l'ordre. L'enquête en cours déterminera ses motivations et les circonstances dans lesquelles il a agi", a-t-elle ajouté.

Un "acte lâche". La ministre, qui doit se rendre dans la journée au chevet des blessés en compagnie du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a condamné "avec la plus grande fermeté cet acte lâche qui n'entame en rien la détermination des militaires à oeuvrer pour la sécurité des Français".

Un "acte a priori volontaire". La préfecture du département des Hauts-de-Seine a de son côté évoqué un "acte a priori volontaire", à propos de cet incident qui intervient quatre jours après une tentative d'attaque contre d'autres soldats en patrouille antiterroriste sur le site de la Tour Eiffel à Paris.

Attaqués à la sortie de la caserne. L'attaque a eu lieu devant une caserne militaire située au centre de Levallois-Perret, limitrophe de Paris, selon Patrick Balkany, le maire de cette ville de banlieue "calme et sécurisée", où selon lui, "il n'y a jamais eu d'incidents". "Ce matin à la sortie de leur caserne, nos militaires sont sortis en groupe pour aller faire leur tournée et un véhicule BMW prépositionné dans l'allée leur a foncé dessus", a ajouté Patrick Balkany, sur la chaîne BFMTV. Sur place, un périmètre de sécurité était en place, a constaté une journaliste de l'AFP. Plusieurs dizaines de policiers municipaux et des militaires se trouvaient au pied de l'immeuble, un bâtiment de 12 étages donnant sur un parc arboré.

Un conseil de Défense plus dense ? Un conseil de Défense, habituel avant le Conseil des ministres, avait lieu à l'Élysée depuis 9 heures mercredi, réunissant notamment le président Emmanuel Macron, son Premier ministre Édouard Philippe, et ses ministres de l'Intérieur, Gérard Colomb, et des Armées, Florence Parly.