Affrontements en Guyane : quatre manifestants relâchés

Heurts Cayenne, Guyane, ALAIN JOCARD / AFP 1280
Deux gendarmes mobiles et deux policiers avaient été légèrement blessés au cours de ces affrontements. © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Interpellés alors que les manifestations organisées par Pou Lagwiyann dékolé dans le centre de Cayenne avaient dégénéré en heurts avec les forces de l'ordre, les jeunes gens ne feront pas l'objet de poursuites pénales.

Quatre personnes dont trois mineurs, interpellées à Cayenne dans la soirée de jeudi en marge de la visite d'Emmanuel Macron, ont été relâchées vendredi, a indiqué samedi le procureur de la République à l'AFP. Interpellés alors que les manifestations organisées par Pou Lagwiyann dékolé dans le centre de Cayenne avaient dégénéré en heurts avec les forces de l'ordre, les jeunes gens ne feront pas l'objet de poursuites pénales. Une cinquième personne interpellée jeudi avait été relâchée rapidement. Deux gendarmes mobiles et deux policiers avaient été légèrement blessés au cours de ces affrontements.

"Rappel à la loi." A l'issue de leur garde à vue dans le courant de la journée de vendredi, les quatre manifestants ont fait "l'objet d'un rappel à la loi pour participation à un attroupement armé et pour violences avec arme", en fait des "jets de pierres", a indiqué samedi le procureur.

Vendredi, devant la presse, Emmanuel Macron s'était félicité des "cinq interpellations" tout en se disant "très préoccupé par la sécurité publique". "On va être beaucoup plus durs", avait-t-il affirmé avant de qualifier "d'inadmissibles, les actes commis" jeudi soir à Cayenne.

Macron s'était félicité des interpellations. "Il y avait des femmes et des hommes qui, légitimement, revendiquaient, c'est le droit et la liberté en France. Mais il y avait des délinquants. Moi je me félicite que, contrairement à une période qui a trop longtemps duré, il y ait eu cinq interpellations. C'est une bonne chose, ce sera systématique", avait ajouté Emmanuel Macron.