Affaire Narumi : le petit ami chilien mis en examen pour assassinat et placé en détention

Le suspect chilien dans l'affaire Narumi a été mis en examen pour assassinat et placé en détention.
Le suspect chilien dans l'affaire Narumi a été mis en examen pour assassinat et placé en détention. © FACEBOOK / AFP
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avec AFP , modifié à
Nicolas Zepeda a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire vendredi à l'issue d'un débat devant la juge des libertés et de la détention. Il est soupçonné d'avoir assassiné son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki en 2016 à Besançon. Extradé jeudi par le Chili, Zepeda a toujours nié avoir tué la jeune femme, qui a disparu de la cité universitaire bisontine où elle résidait en décembre 2016. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Nicolas Zepeda, soupçonné d'avoir tué son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki en 2016 à Besançon et extradé jeudi par le Chili, a été mis en examen pour assassinat vendredi et placé en détention provisoire. Lors de l'audience devant la juge des libertés et de la détention (JLD), le Chilien de 29 ans a une nouvelle fois clamé son innocence. Son avocate, Me Jacqueline Laffont, qui a défendu notamment Nicolas Sarkozy par le passé, a demandé que son client puisse être placé sous contrôle judiciaire dans un appartement AirBnB à Paris que louerait son père, un magnat des télécoms.

"Je m'engage à me présenter à toutes les convocations" 

"Je suis sur le territoire français et je m'engage à me présenter à toutes les convocations", a-t-il déclaré, s'exprimant avec calme à la barre. "Je n'ai jamais commis de violence ni exercé la moindre pression sur quiconque et je m'engage à ce que ça continue." "Il avait les moyens de quitter le Chili, il ne l'a jamais fait, a souligné son avocate. Il est resté là-bas, il s'est présenté à toutes les audiences. Quand son extradition a été prononcée, il est allé pointé, il a attendu et aujourd'hui, il est là. S'il y avait eu un risque de fuite, il l'aurait pris. Nous avons un logement, vous pourrez récupérer ses passeports et son père propose de verser un cautionnement."

Mais le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, a considéré cette proposition très insuffisante : "les éléments impliquant directement M. Zepeda dans l'assassinat de Narumi Kurosaki sont accablants", a-t-il rappelé.