Abrogation de l'assignation à résidence d'un Afghan, signalé pour un projet d'attentat

L'Afghan n'est plus assigné à résidence.
L'Afghan n'est plus assigné à résidence. © DAMIEN MEYER/AFP
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avec AFP
Le ressortissant afghan soupçonné de préparer un attentat avait été arrêté à Paris après un signalement. Son assignation à résidence a été abolie, après les vérifications faites.

L'assignation à résidence d'un Afghan, à la suite d'un signalement indiquant qu'il était susceptible de préparer un attentat, a été abrogée, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de l'Intérieur. "Les vérifications ont été faites", a-t-on expliqué au ministère de l'Intérieur, confirmant une information du Parisien.

Contestation faute de poursuite pénale. L'homme avait été arrêté le 5 août à Paris, dans le 18e arrondissement, avant d'être remis en liberté le lendemain en fin de matinée "en l'absence de charge venant corroborer ce signalement", avait rapporté une source judiciaire. Le ministre de l'Intérieur l'avait toutefois assigné à résidence. L'homme avait alors saisi le tribunal administratif de Versailles, selon la procédure d'urgence du référé liberté pour contester son assignation à résidence, alors qu'il ne faisait l'objet d'aucune poursuite pénale. 

Signalé par une Britannique. Le tribunal avait maintenu l'assignation à résidence. "L'enquête n'est pas close et les investigations sont toujours en cours", avait justifié la représentante du ministère lors de l'audience devant le tribunal administratif. L'homme avait été signalé par une ressortissante britannique qui affirmait avoir été informée par sa famille résidant en Afghanistan. La femme avait contacté les gendarmes français. Une alerte avait été donnée et la photo du suspect diffusée auprès des forces de police.