Mathieu Madénian avoue avoir toujours du mal à réaliser ce qu'il se passe à travers le monde avec la crise du coronavirus. 1:28
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Ugo Pascolo
Même si la France est entrée dans sa troisième semaine de confinement, l'humoriste Mathieu Madénian avoue qu'il n'arrive toujours pas "à réaliser" ce que le monde traverse avec le coronavirus. Invité de "L'équipée sauvage" d'Europe 1, il livre aussi ses espoirs pour l'après-confinement. 

Même si la France est entrée dans sa troisième semaine de confinement, il a toujours du mal à croire ce qu'il se passe. Invité de "L'équipée sauvage" mardi, sur Europe 1, l'humoriste Mathieu Madénian revient sur cette période si particulière que traverse la France et le monde, et livre ses espoirs pour l'après-confinement. 

On se demande si on est dans "Black Mirror"

"C'est la première fois de ma vie que je ne réalise pas", explique l'humoriste. "On t'annonce des centaines de morts tous les jours, tu te demandes si on est dans 'Black Mirror' [une série TV noire et dystopique, nldr], c'est quoi ce truc ? Jamais on aurait pensé vivre un truc comme ça."

Mais au-delà de la situation actuelle, Mathieu Madénian se préoccupe aussi de l'après-confinement, notamment en ce qui concerne la vision des personnels soignants dans la société. "Là on les applaudit tous les soirs à 20 heures, mais après l'attentat de Charlie Hebdo, on applaudissait les CRS et les policiers", pointe le collaborateur du journal satirique qui a échappé au massacre du 7 janvier 2015.

"J'espère que l'on va rebondir"

"J'espère que l'on va bien rebondir, que ce soient les politiques, lorsqu'ils vont analyser la situation avec du recul", ou l'ensemble du monde, insiste-t-il. "Dans ces moments-là, il n'y a pas d'humains moyens, il a des héros, des gens biens et des gens pas biens. J'espère qu'à la fin du confinement, on aura un peu avancé, même si je ne sais pas en quoi."

 

 

Une pensée sérieuse qui a rapidement laissée place à l'humour habituel de Mathieu Madénian : "J'ai envie d'être élu Miss France, c'est pour ça que je tiens ce discours !"