Xynthia : sinistrés mais pas indemnisés

Un an après la tempête Xynthia, certains sinistrés n'ont pas été relogés.
Un an après la tempête Xynthia, certains sinistrés n'ont pas été relogés. © MAXPPP
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MS avec Pierre-Baptiste Vanzini , modifié à
Des familles demandent une aide pour quitter leur maison ravagée mais hors zone de solidarité.

Pour certains habitants des zones dévastées par la tempête Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février 2010, le souvenir est encore bien présent. Et particulièrement pour ceux qui ne se situent pas dans la zone de solidarité, mais qui ont passé une nuit de cauchemar.

Ils ne veulent pas rester, mais ne peuvent pas partir

C’est le cas de la famille Missler, habitants de La Faute-sur-Mer depuis près de 8 ans. Hors de la "zone noire", qui passe pourtant à quelques maisons de chez eux, ils ne peuvent bénéficier d’un rachat de leur domicile par l’Etat. Pourtant, la nuit du passage de Xynthia, l’eau est montée jusqu’à un mètre quarante et aujourd’hui, la famille vit au milieu de cartons et de câbles qui pendent du plafond.

Contrairement à de nombreux habitants qui ont eu la main forcée pour quitter leur maison, le couple ne veut pas rester. La raison ? Leur fils handicapé a failli mourir durant la nuit de la tempête, où l’eau est montée. Aujourd’hui, sans aide, ils ne peuvent partir habiter ailleurs.

"Notre maison ne vaut même pas 50% de son prix" :

Pour faire entendre leur demande, ils ont écrit à Matignon. Ils espèrent un petit coup de pouce de l’Etat pour faire, comme leurs voisins, leurs bagages.