Violences conjugales : "encore tabou" (E1)

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Interrogé par Europe 1, Christophe Soulez, chef du département à l'Observatoire national de la Délinquance et Réponses pénales (ONDRP), a rappelé mardi que les violences conjugales est "un sujet encore tabou". Pour ce dernier, "ce qui est marquant, c'est le faible taux de plainte pour les violences sexuelles (moins de 2 %) ou physiques (lorsque les blessures sont graves, taux de plainte de 20%) au sein du couple".

"Près de 80 % des victimes qui ont porté plainte ne regrettent pas d'avoir déposé plainte", a toutefois insisté Christophe Soulez, appelant ainsi à "briser cette loi du silence". Selon une étude réalisée auprès des 18-75 ans et publiée mercredi par l'Observatoire national de la Délinquance et et Réponses pénales, le nombre de victimes de violences physiques et sexuelles au sein du ménage entre 2008 et 2010 s'élève à 940.000.