Le garde des Sceaux, Michel Mercier, sur le point de quitter ses fonctions, a validé, dans un courrier, le projet de construction d'une prison pour courtes peines près de Dunkerque, dans le Nord, après la fermeture de la maison d'arrêt en 2016. "Je vous informe qu'il est d'ores et déjà prévu de construire un établissement courtes peines de 190 places dans l'agglomération de Dunkerque après la fermeture de la maison d'arrêt envisagée en 2016", écrit Michel Mercier dans un courrier daté du 2 mai et adressé au maire de Gravelines (Nord), Bertrand Ringot.
La maison d'arrêt de Dunkerque, prison vétuste située en centre-ville et d'une capacité de 105 places, doit fermer en 2016.Les détenus de la maison d'arrêt de Dunkerque et de celle de Béthune, dans le Pas-de-Calais, qui doit également fermer, devraient alors être transférés dans un nouveau centre pénitentiaire de 672 places à Saint-Venant, dans le Pas-de-Calais, à une soixantaine de kilomètres de Dunkerque et à une quinzaine de kilomètres de la maison d'arrêt de Béthune.
"Après 14 mois de combat, on est très content de cette annonce", a déclaré Pascal Marié, secrétaire adjoint CGT-Pénitentiaire à la maison d'arrêt de Dunkerque."On espère qu'il y aura confirmation du prochain gouvernement ou, s'il n'y a pas confirmation, la non fermeture de l'établissement", a ajouté Pascal Marié. En effet, François Hollande a "annoncé à la CGT confédérale qu'il y aurait arrêt de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), donc normalement Dunkerque ne devrait plus fermer", a-t-il ajouté.