Vacances : seuls 58% des Français partiront cet été

© MAX PPP
  • Copié
Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
ETUDE - Seuls 58% des Français ont prévu des vacances entre juin et septembre, 4 points de moins qu'en 2013 et 8 points de moins qu'en 2012.

Des disparités en Europe. La crise continue de peser. Si 54% des Européens prévoient de partir en vacances cet été, comme en 2013, les écarts se creusent entre Européens du Nord et Européens du Sud, selon le baromètre Ipsos-Europ Assistance publié mardi. Au total, 43% des Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens ne prévoient pas de partir et 3% ne se prononcent pas, selon ce baromètre qui mesure les intentions pour la période juin-septembre.

Les Autrichiens au top. "L'étude montre clairement que l'Europe du Sud reste très touchée par la crise alors que l'Europe du Nord retrouve des niveaux de départs d'avant-crise", a déclaré à l'AFP Thierry Depois, directeur général d'Europ Assistance. En 2008, le taux moyen d'intentions de départs des Européens étudiés était de 67%. Il était passé sous les 60% en 2012 et a continué de baisser ensuite. Cette année, la tendance remonte dans les pays germaniques: 56% des Allemands prévoient de partir cet été (+4 points en un an) et 68% des Autrichiens (+11 points), selon cette étude. Les Autrichiens sont ainsi les plus enclins à partir.

La France rentre dans le rang. Dans les autres pays, les perspectives sont moins réjouissantes. Seuls 58% des Français ont prévu des vacances entre juin et septembre, 4 points de moins qu'en 2013 et 8 points de moins qu'en 2012, selon ce baromètre. "Ce taux d'intentions de départs se situe désormais à un niveau proche de la moyenne européenne, la spécificité de ce pays où l'on part beaucoup en vacances s'estompant année après année", relève l'étude d'Ipsos. La baisse touche aussi les Britanniques, qui sont 54% à prévoir des vacances (-2 points), les Italiens (52%, -1 point) et les Belges (47%, -2 points). Et comme l'an dernier, moins d'un Espagnol sur deux compte partir en vacances d'été, avec seulement 42% d'intentions de départs (stable), dans un pays laminé par le chômage.