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Un "mariage gay" célébré en Ile-de-France

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Un "mariage gay" célébré en Ile-de-France
© Max PPP

L'union "symbolique" n'a aucune valeur juridique et ne sera pas inscrite au registre d'état civil.

Ils se sont dit "oui" avant d’échanger, comme le veut la tradition, leurs alliances. Sauf que ce mariage entre Alexis Cortijos et Fabrice Lesté n’a aucune valeur juridique. Le maire communiste de Villejuif, dans le Val-de-Marne, a célébré samedi matin le premier "mariage" gay en Ile-de-France. Une union "symbolique" et "militante" de deux hommes pacsés depuis dix ans.

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"Un acte militant"

Dans la salle des mariages de l'hôtel-de-ville, Claudine Cordillot, maire PCF de la commune, a uni les deux hommes devant environ 250 personnes. La cérémonie s’est déroulée dans les règles de l’art. L'élue a en effet procédé à la remise des actes de mariage et d'un livret de famille pour que le couple affirme son "droit à la parentalité". Mais ce mariage symbolique ne sera pas inscrit au registre d'état civil, a précisé la mairie.

"C'est un acte militant. Nous voulons montrer à une certaine droite que des gens ont envie de faire avancer les choses", a souligné Alexis Cortijos, faisant référence au propos de Nicolas Sarkozy qui s'est déclaré défavorable au mariage des couples homosexuels.

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Echec des précédents mariages gays

"Nous voulions un mariage symbolique", a confié Alexis Cortijos, afin d'éviter que la procédure soit "invalidée" comme à Bègles, en Gironde en 2004. A l'époque, le maire écologiste, Noël Mamère, avait célébré le seul mariage gay en France. Mais l'union avait finalement été annulée par la justice.

En novembre, le maire communiste de Cabestany, dans les Pyrénées-Orientales, avait symboliquement "marié" deux hommes pour placer cette thématique au cœur de la campagne présidentielle. L'union n'avait cependant pas été inscrite à l'état-civil. En janvier 2011, le Conseil constitutionnel a rappelé que "selon la loi française, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme" et a laissé au législateur le soin de modifier ou non la loi.