Succès des radars de feux tricolores

© La sécurité routière
  • Copié
avec Benjamin Peter , modifié à
Ces équipements ont fait leur apparition il y a près d’un an. La France en compte aujourd’hui 191.

Réduire le nombre d’accidents aux carrefours au sein des villes en assurant le non-passage au feu rouge, tel est l’objectif des radars installés aux feux tricolores. Une disposition mise en place par le gouvernement visant en particulier à mieux protéger les piétons qui traversent sur les passages cloutés et les autres usagers tels que les cyclistes et deux-roues motorisés qui s’engagent à bon droit dans un carrefour.

Les premiers spécimens ont fait leur apparition en juillet 2009, à Lyon ou encore Bordeaux. Et leur bilan est fructueux. A Toulouse par exemple, où quatre radars ont été installés il y a six mois, 960 infractions sont relevées chaque semaine. Si bien qu’aujourd’hui, 191 radars de ce type ont été déployés.

Concrètement, le radar de feux tricolores se déclenche dès qu’un véhicule grille un feu rouge. Le dispositif déclenche alors la prise de deux photos : l’une lorsque le véhicule s’engage et la second lorsqu’il est au milieu du carrefour. Le contrevenant est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros et d’un retrait de quatre points sur son permis de conduire.

- Pensez-vous que les radars de feux tricolores soient efficaces pour limiter les accidents aux carrefours ?