Soyouz : direction l’espace

Dans un nuage de feu et de vapeur gigantesque, la fusée s’est envolée "après dix ans d’effort en commun" a souligné un des responsables d'Arianespace.
Dans un nuage de feu et de vapeur gigantesque, la fusée s’est envolée "après dix ans d’effort en commun" a souligné un des responsables d'Arianespace. © ARIANESPACE
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Tugdual de Dieuleveult
La fusée russe, avec des satellites du système Galiléo à son bord, a décollé vendredi depuis le Centre spatial guyanais.

A quatre minutes du décollage, les premiers éléments commencent à être détachés de la fusée. A moins d’une minute du lancement les structures autour de la fusée se détachent à leur tour. 10, 9, 8, 7, 6 5, 4, 3, 2, 1… la mise à feux démarre. Le bruit assourdissant des boosters se fait entendre. La fusée Soyouz a ainsi décollé vendredi à la mi-journée depuis la Guyane.

C’est la première fois qu’une fusée russe est lancée depuis la Guyane française. Surmontée du logo Galiléo dans la coiffe de l’engin, là où se trouvent les satellites qui vont être mis en orbite, Soyouz s’est élevée lourdement vers le ciel bas et sombre de la Guyane française. 

Dans un nuage de feu et de vapeur gigantesque, la fusée s’est envolée "après dix ans d’effort en commun" a souligné un des responsables d'Arianespace. Soyouz doit, lors de ce premier vol, mettre en orbite deux des 30 satellites Galiléo, le futur concurrent du GPS américain.   

Malgré la pluie et l’humidité, la fusée a décollé sans encombre. Et, deux minutes après ce décollage, les quatre boosters se sont détachés de la fusée suivis, sept minutes après, par le troisième étage de la fusée. A 100km d’altitude, la fusée atteindra "l’espace" à proprement parler.  

Si jusque là la mission s’est déroulée correctement, il faut attendre 16h pour fêter le succès véritable de cette mission. Avant cet horaire, la fusée sera toujours dans une phase de lancement