L'Etat "n'exclut pas" de nouvelles recherches de H2S (hydrogène sulfuré, produit par les algues vertes en décomposition) dans les sangliers morts en juillet dans les Côtes d'Armor, même si aucune nouvelle analyse n'est prévue pour l'instant, a précisé jeudi la préfecture du département. "Nous ferons toutes les recherches nécessaires" pour découvrir la cause de la mort des sangliers, a déclaré le secrétaire général de la préfecture, Philippe de Gestas.
La veille, le service de communication de la préfecture avait affirmé qu'il n'y aurait pas de nouvelles recherches de H2S, l'échantillon déjà analysé étant considéré comme "suffisant". Cinq sangliers sur six analysés présentaient effectivement de l'hydrogène sulfuré dans les poumons. Jeudi, Philippe de Gestas a expliqué qu'avant de décider d'éventuelles nouvelles analyses de recherches de H2S, l'Etat voulait obtenir les résultats d'autres analyses, destinées à rechercher du poison dans le bol alimentaire (contenu de l'estomac) de cinq sangliers morts".
Nous aurons ces résultats vendredi, ou en début de semaine prochaine", a-t-il précisé. Pour l'instant, seuls deux animaux ont été analysés en ce sens, et de la chloralose, un poison utilisé contre les nuisibles, a été retrouvé dans l'un d'entre eux. Mais le poison se trouvait en dose insuffisante pour provoquer la mort.