Réprimande de Burgaud : une "provocation" pour Vallini

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Invité de Dominique Souchier samedi matin, le socialiste André Vallini a critiqué sévèrement la simple réprimande adressée à Fabrice Burgaud par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Il parle de provocation.

"Le CSM n’a rien compris à l’impact de cette affaire sur l’opinion publique". Invité de Dominique Souchier samedi matin, l’ancien président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire de pédophilie d'Outreau André Vallini a critiqué sévèrement la simple réprimande adressée vendredi à Fabrice Burgaud par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Pour André Vallini, cette décision mécontente tout le monde :

 

 

"Réprimande, ça ne veut rien dire. Soit le CSM considérait que le juge Burgaud devait être sanctionné et il fallait le sanctionner sévèrement parce qu'il avait mal travaillé, soit le CSM considérait qu'il n'y avait rien à reprocher au juge Burgaud et il fallait à ce moment-là l'exonérer de toute sanction" a estimé le député socialiste.

Pour André Vallini, la décision ne peut être qu'incomprise par l'opinion publique :

 

 

"Je pense que c'est la fonction de juge d'instruction qui aurait dû lui être définitivement interdite", a-t-il dit en accusant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d'avoir fait preuve de corporatisme.