Les professionnels de la chirurgie plastique tentent de rassurer au sujet des prothèses mammaires PIP défectueuses, suspectées dans des cas de cancers, alors que près de 30.000 femmes porteuses de ces implants pourraient être amenées à se les faire retirer. Les chirurgiens reçoivent depuis plusieurs jours des appels de patientes affolées, qui se sont fait poser des prothèses d'autres marques.
"J'ai reçu pratiquement 50 appels par jour depuis environ cinq jours", a expliqué jeudi, sur Europe 1, Patrick Baraf, chirurgien-plastique à Paris. "Il ne faut pas laisser monter la panique. Essayons de calmer le jeu", a-t-il insisté. "Les prothèses mammaires, c'est comme le Salon de l'auto, il y a plusieurs fabricants (...). On donne à chaque patiente une petite carte d'identité (...). Les patientes qui ont une carte PIP peuvent aller voir leur chirurgien. Pour les autres, il y a des prothèses d'excellente qualité, de différentes marques, et c'est donc toujours écrit sur la petite carte", a ajouté Patrick Baraf.