Procès Iacono : des traces de sévices

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avec AFP

Des experts ont affirmé mercredi au procès en appel de l'ancien maire de Vence, Christian Iacono, rejugé par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour le viol de son petit-fils dans les années 90, que l'enfant portait des lésions indicatives de sévices sexuels.

Une première experte, Laurence Dulière, relevant deux cicatrices sur le corps de la victime, a affirmé qu'il y avait effectivement eu viol : "J'en ai conclu que l'enfant a été victime d'une sodomie", a déclaré ce médecin pédiatre au troisième jour du procès en appel de Christian Iacono.

Un autre expert a nuancé ce témoignage en estimant que les cicatrices étaient "compatibles" avec un viol, sans que l'on puisse "l'affirmer de façon péremptoire".

Deux autres experts ont affirmé que les lésions étaient "spécifiques" de sévices sexuels alors qu'un dernier, qui n'a pas examiné directement l'enfant mais seulement les pièces produites par ses confrères, a estimé, lui aussi, que l'on ne pouvait pas être aussi catégorique et qu'il était difficile d'affirmer avec une absolue certitude qu'il y a eu viol.

Les faits pour lesquels l'ancien maire de Vence (Alpes-Maritimes) comparaît depuis lundi se seraient déroulés entre 1996 et 1998, dans sa villa, alors que l'enfant avait entre 5 et 8 ans.