Périgueux : licenciées pour des textos ?

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Elles auraient critiqué leur direction dans ces messages envoyés à une collègue.

Licenciées pour... des SMS.  C'est la mésaventure qui menace deux salariées de Vitalis, le centre de dépistage des cancers de Périgueux, visées par une procédure de licenciement lancée par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de Dordogne. D'après La Dépêche , qui révèle l'affaire, elles sont accusées d'avoir critiqué leur hiérarchie dans des messages envoyés à une collègue. Cette dernière aurait alerté sa direction.

Pour leur défense, les deux jeunes femmes évoquent "des propos à caractère humoristique"... La direction dénonce quant à elle des propos ayant porté atteinte à "la santé physique et mentale" des individus cités. Convoquées en entretien préalable de licenciements, les deux femmes, chacune mère de deux enfants, ont reçu le soutien de la CFDT et de la CGT mais aussi d'une bonne partie du personnel de l'antenne locale de la "Sécu". Ainsi, depuis plusieurs jours, quelques dizaines de salariés n'ont pas hésité a observer un débrayage quotidien d'une heure en signe de protestation, rapporte le quotidien régional.