Parler d'écologie pour responsabiliser

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Copenhague, la taxe carbone ou la consommation bio. L’écologie fait de plus en plus la Une sans pour autant lasser.

74% des Français considèrent qu’il faut continuer à parler d’écologie et d’environnement pour responsabiliser au maximum, selon un sondage TNS-Sofres/Logica pour Europe 1. La taxe carbone est citée comme le débat de société qui a le plus intéressé les Français cette année, selon le même sondage. Ces résultats révèlent une préoccupation croissante pour le sujet, que l’on retrouve dans tous les domaines de la vie quotidienne comme politique.

Les Français consomment de plus en plus de produits bio. 44% en ont consommé au moins une fois par mois en 2008. Les consommateurs se révèlent de plus en plus nombreux à faire ce choix, quitte à y mettre un peu plus d’argent. Les grandes surfaces étendent ainsi leurs gammes dans les rayons pour s’adapter à cette nouvelle demande.

En juin dernier, les bons résultats d’Europe Ecologie aux élections européennes ont été une surprise. Ils révèlent la montée de l’écologie dans la vie politique. A droite comme à gauche, tous les partis revendiquent désormais leur part d’écologie. Pour les régionales de mars 2010, l'UMP opposera son "écologie populaire" qui lie environnement et croissance, à l'"écologie politique" des Verts.

Les publicitaires aussi mettent en avant des arguments écolo dans leurs campagnes. Quitte à utiliser parfois des procédés limite. Les associations écologistes, comme les Amis de la terre, partent en croisade contre le greenwashing : cette tendance dans la publicité à utiliser des arguments écologiques qui ne reposent en fait sur aucun engagement réel.

La conscience verte des Français s’est aussi retrouvée à Copenhague. Selon un sondage réalisé en France, aux Etats-Unis, en Italie, au Japon et en Pologne, les Français étaient les mieux informés sur le sommet sur le climat qui s’est déroulé dans la capitale danoise.

Sondage TNS-Sofres/Logica pour Europe 1, réalisé les 8 et 9 décembre 2009 auprès de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.