PIP : le fondateur fixé sur son sort le 21 mars

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avec Reuters

La justice française se prononcera le 21 mars sur une éventuelle remise en liberté de Jean-Claude Mas, le fondateur de la société Poly Implant Prothèse (PIP) au cœur d'un scandale d'implants mammaires non conformes, a-t-on appris de source judiciaire.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence décidera mercredi prochain d'accéder ou pas à la demande de l'ancien dirigeant de la société de La Seyne-sur-Mer dans le Var, qui a fait appel de son placement sous mandat de dépôt.

Jean-Claude Mas a été incarcéré le 6 mars à Marseille pour ne pas s'être acquitté de ses obligations de verser une partie du cautionnement des 100.000 euros destinés à garantir le paiement de la réparation des dommages.  

Il a été mis été mis examen fin janvier pour "blessures involontaires" par violation délibérée d'une obligation de prudence et de sécurité qui, entre mars 2007 et décembre 2011, a fait 190 victimes recensées de problèmes médicaux.