Ockrent ne touchera pas ses indemnités

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avec AFP

Christine Ockrent, ex-directrice générale déléguée de l'Audiovisuel extérieur de France (AEF), qui réclamait 650.000 euros d'indemnités au groupe audiovisuel estimant avoir été contrainte d'en démissionner, a été déboutée mercredi par le tribunal de commerce de Nanterre.

Le tribunal a en revanche reconnu la responsabilité de l'ancien patron de l'AEF Alain de Pouzilhac, avec qui Mme Ockrent était en guerre, et l'a condamné à verser à cette dernière un euro de dommage et intérêts. Sur ce volet, le tribunal a estimé que M. de Pouzilhac avait commis "une faute" en ne proposant pas au conseil d'administration de l'AEF, qui chapeaute la chaîne France 24 et la radio RFI, "de statuer sur la révocation de Madame Ockrent de ses fonctions de directrice générale déléguée, portant ainsi atteinte au bon fonctionnement des sociétés du groupe".

Selon le tribunal, Alain de Pouzilhac a "par son comportement volontairement blessant engagé sa responsabilité personnelle".

Après des mois de guerre avec M. de Pouzilhac, Mme Ockrent avait claqué la porte du groupe audiovisuel en mai 2011, affirmant reprendre sa liberté pour se défendre. Elle avait notamment assigné l'AEF et M. de Pouzilhac devant le tribunal de commerce de Nanterre, estimant que son départ s'apparentait à "une révocation déguisée".