Nouveau test de détection de la trisomie 21

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avec AFP

L'introduction en France de nouveaux tests de détection de trisomie 21 sur simple prélèvement de sang maternel, représente "un progrès", mais ils devraient être réservés "dans un premier temps" aux femmes enceintes à risque identifiées, selon le Comité consultatif national d'Ethique (CCNE).

Le test génétique fœtal de trisomie 21 ne peut encore, à ce jour, remplacer le diagnostic actuel apporté par l'analyse des chromosomes ("caryotype") de cellules fœtales prélevées par ponction du liquide amniotique ou des villosités choriales (futur placenta), note toutefois le Comité d'Ethique dans un avis rendu public jeudi.

Néanmoins, ce test "correspond à une amélioration technique du dépistage" actuel, par sa "plus grande facilité" et avec "moins d'effet secondaires". Il est dit utra-précoce car la décision d'interrompre la grosses peut intervenir dans les délais de l'IVG.

En France où depuis de nombreuses années, il a été décidé de proposer, et rembourser, un dépistage plus complexe de la trisomie 21 à toutes les femmes enceintes, "rendre ce dépistage à la fois plus efficace et moins dangereux (en épargnant à environ 20.000 femmes enceintes chaque année un examen invasif non dénué de risque pour le fœtus et pour elles-mêmes) ne peut être considéré que comme un progrès du point de vue éthique" ajoute le CCNE.