Nancy: 24 heures de garde à vue pour une "tape"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L’agresseur risque jusqu'à trois ans d’emprisonnement pour avoir administré une petite "tape" derrière la tête de l'élu.

L'incident s'est produit vendredi, devant l'Hôtel de ville de Nancy, alors que le maire André Rossinot (UMP-Radicaux) sortait d'un déjeuner en ville. Pour une raison inconnue, un homme d’une quarantaine d’année a frappé légèrement l’édile derrière la tête, avant de prendre la fuite.

Le maire de Nancy a alors porté plainte pour violences. Retrouvé deux heures plus tard sur la place Stanislas, à quelques mètres du lieu de l'incident, l’agresseur a été placé en garde à vue pendant 24 heures – une longue durée qui s’explique par l’impossibilité d’obtenir une expertise psychiatrique – avant d'être déféré devant le parquet de Nancy, samedi matin.

Le parquet a engagé des poursuites pour "violences n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sur personne dépositaire de l'autorité publique", un délit passible de trois ans d'emprisonnement.

L'agresseur, placé sous contrôle judiciaire, est convoqué le 11 août prochain à une expertise psychiatrique. Il comparaîtra le 2 septembre devant le tribunal correctionnel de Nancy.