Menaces du "corbeau" : toutes les personnes relâchées

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les huit dernières personnes placées en garde à vue dans l'enquête sur les lettres de menaces ont été remises en liberté samedi.

Le buraliste entendu samedi par les policiers dans le cadre de l'enquête sur des lettres de menaces de mort adressées à des personnalités politiques a été remis en liberté samedi soir. Rédacteur d'un feuillet militant qui se qualifie de "prolétarien", il avait déjà été entendu pour cette affaire.

Six des onze personnes interpellées jeudi dans la région de Montpellier avaient été remises en liberté samedi après-midi sans charge retenue contre elles, selon cette source. Quatre autres personnes avaient déjà été relâchées les jours précédents. Aucune charge n'a été retenues contre elles.

Nombre des interpellés militent par ailleurs contre l'implantation d'éoliennes. Or, la première lettre anonyme contenant une munition avait été adressée en 2007 à Marcel Roques, maire Nouveau centre de Lamalou-les-Bains, dans l’Hérault, qui présente la particularité d'avoir sur son territoire une importante ferme éolienne.

L'enquête, menée par le parquet anti-terroriste, vise à découvrir qui se cache derrière la mystérieuse "cellule 34" qui a adressé depuis plusieurs mois de nombreuses lettres de menaces de mort, souvent accompagnées de balles de pistolets, à des personnalités politiques, en particulier de droite.