Manque de moyens : la Gendarmerie se défend

Gwendal Durand
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Elodie HUCHARD , modifié à
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 11 DECEMBRE - Le lieutenant-colonel Durand a nié toute pénurie de moyens et défendu une gestion "de bon père de famille".

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>>>Mercredi 11 décembre, vous avez été 60% à faire "Votre choix d’actu" sur le manque de moyens financiers dans la gendarmerie. Le maire d’Allevard-les-Bains, en Isère, a fait voter lundi en conseil municipal une subvention de 800€ pour permettre à ses gendarmes de payer leur essence. Prenant le contre-pied, le lieutenant-colonel Durand, invité d'Europe 1, se veut rassurant : de telles situations, "non, ça n’existe pas", affirme-t-il. Le lieutenant-colonel Durand reconnaît néanmoins que des tensions budgétaires existent, mais dans le but d’avoir "la gestion la plus saine et la plus sereine possible".

A l’automne, le directeur général de la Gendarmerie nationale avait lui-même fait part de son inquiétude auprès du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, sur ce manque de moyens. Conséquence : une enveloppe de 111 millions d’euros avait été débloquée pour permettre aux effectifs de bien terminer l’année. Manuel Valls a aussi prévu 10 millions d’euros supplémentaires pour l’entretien des casernes. Pour le lieutenant-colonel Durand, le cas  d’Allevard-les-Bains n'est donc "plus d'actualité".

Manque de moyens: la Gendarmerie se défend

"Nous n’avons jamais sacrifié l’opérationnel". Le lieutenant-colonel Durand a certifié que les missions des gendarmes n’ont jamais été affectées par la rigueur budgétaire. Il évoque une gestion "de bon père de famille" en ce qui concerne le budget alloué chaque année par l'Etat aux gendarmes. Les patrouilles à pied ou à vélo, par exemple, ne sont pas le signe de manque de moyens mais "d’adaptation aux modes d’action des délinquants", qui se réfugient parfois dans des endroits inaccessibles aux voitures.