Les pilotes en cause dans le crash de Charm el-Cheikh

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Un rapport d'experts sur la catastrophe aérienne survenue le 3 janvier 2004, en Egypte, pointe l’inexpérience et l’état de fatigue des pilotes.

Les causes de la catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 148 personnes, dont 134 Français, le 3 janvier 2004, seraient en partie humaines. Ce sont les conclusions de quatre experts, remises le 8 juillet au juge de Bobigny (Seine-Saint-Denis), et publiées par leParisien/Aujourd’hui en France.
A propos du pilote, les experts sont formels : "Son expérience précédente et sa courte formation en ligne ne permettaient pas un lâcher immédiat dans la fonction de commandant de bord". Quant au copilote, sa "formation sur 737-700 a été extrêmement sommaire et son entraînement en ligne très insuffisant pour compenser son inexpérience".
Le rapport met aussi l’accent sur l’état de fatigue du personnel naviguant. Durant la quinzaine précédant le vol, les pilotes avaient accumulé les heures de vols, les levers matinaux et des temps de repos inférieurs aux normes de la compagnie Flash Airlines.

Ce rapport d’étape confirme celui de janvier 2008 qui avait conclut que l’accident aurait pu être évité "si l’équipage avait réagi avec suffisamment de rapidité et d’énergie".