Les fabricants de portables ripostent
Pour la Fédération française des Télécoms, le risque cancérigène "n'est pas démontré".
Pour la première fois, l'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme "peut-être cancérigène pour l'homme". Face à cette mauvaise publicité, les fabricants de téléphone portable, représentés par la Fédération française des Télécoms, ripostent. Jean-Marie Danjou, directeur général délégué au collège mobile de la fédération, insiste : le risque cancérigène "n'est pas encore démontré".
"On ne peut pas dire que le portable est dangereux" :
Mobile : "le risque pas encore démontré" par Europe1frPour Jean-Marie Danjou, la mise en garde de l'OMS ne doit pas empêcher d'utiliser des téléphones portables. "C'est le principe de précaution qui s'applique à plein", estime-t-il.
Aux Etats-Unis, les professionnels américains du téléphone portable, regroupés au sein de l'association CTIA, ont même contesté les conclusions de l'OMS. Selon l'association, l'agence de recherche sur le cancer de l'OMS "procède à de nombreux examens et a, par le passé, classé [comme cancérigènes] les légumes marinés et le café". Et la Commission américaine des Communications "a conclu qu'il n'existait 'aucune preuve scientifique montrant que l'usage du téléphone sans fil peut causer le cancer'".